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Chaque mois, un membre du conseil d’administration reçoit un questionnaire. Parmi ces questions, il doit en choisir quelques-unes. Nous avons donné la parole à Pascal Ameloot, PDG de Huurland BV et membre du conseil d’administration de BERA.

De quelle manière le secteur de la location peut-il jouer un rôle de premier plan dans l’écologisation et l’électrification des parcs de machines ?

Nous constatons que la migration vers des machines plus électriques nécessitera principalement un changement de comportement de la part des utilisateurs. Il y a encore beaucoup d’incertitude et d’ambiguïté à ce sujet. Dans ce sens, je pense que le secteur de la location peut jouer un rôle important. Dans un premier temps, nous pouvons offrir aux entrepreneurs un moyen très simple d’essayer ces nouvelles machines sans qu’ils aient à faire eux-mêmes un gros investissement. Nous leur donnons en fait la possibilité d’expérimenter les nouveaux équipements qui arriveront sur le marché dans les prochaines années – et qui seront peut-être imposés par le gouvernement. Et dans un deuxième temps, ils peuvent choisir de continuer à acheter ou à louer.

Un autre facteur en jeu est que les machines du secteur de la location restent beaucoup plus jeunes que les machines achetées par les utilisateurs finaux. Nous renouvelons notre flotte beaucoup plus rapidement et disposons donc plus tôt de la technologie la plus récente, avec les normes d’émission les plus récentes. Par conséquent, l’écologisation du parc de machines se fait beaucoup plus rapidement chez nous.

Comment voyez-vous le secteur de la location dans 5 ans ?

J’aimerais ajouter « d’ici 50 ans ». Je pense que la planète et la société bénéficieront vraiment à long terme si nous évoluons vers un modèle de partage. Je rêve d’un secteur de la location qui puisse fournir une part prépondérante des machines en Belgique, et par extension dans toute l’Europe. En suivant le modèle anglo-saxon, comme en Angleterre et en Amérique, où les entrepreneurs investissent rarement eux-mêmes et utilisent principalement la flexibilité de la formule de location pour réagir rapidement. Et toujours avoir le bon matériel au bon endroit. La technologie va jouer un rôle important à cet égard, en particulier les plates-formes numériques. Nous devons simplifier cette transaction et la rendre plus accessible.

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VACANCES IDEALES
Dans les montagnes avec mes 4 garçons. Comme 5 hommes sur la route. Ces montagnes nous offrent de nombreux défis. Nous sommes de vrais chasseurs de sommets. Nous commençons toujours la journée avec une mission. Nous choisissons un sommet et nous le conquérons. Et généralement, nous réussissons tous. Du plus petit jusqu’à moi-même.

UNE GRANDE SOURCE D’INSPIRATION
Les montagnes sont une source d’inspiration. On se sent toujours humble en tant qu’être humain. La nature est écrasante et j’aime beaucoup cette humilité que l’on ressent. C’est très stimulant, on est souvent mis à l’épreuve en tant qu’être humain, dans ses capacités. En même temps, vous remarquez que vous pouvez résoudre beaucoup de problèmes dans votre tête en mettant vos chaussures de marche et en commençant la journée. Après une telle journée de marche avec un simple sac à dos, vous vous sentez immensément épanoui. 

TIRER SA FORCE DE…
C’était déjà clair dans la réponse précédente. La nature, tout simplement. Je préfère avoir les mains dans la terre que les doigts sur un clavier. Mais en même temps, j’apprécie énormément les gens qui m’entourent et je puise beaucoup de force dans l’interaction avec les gens.

Ce mois-ci, nous donnons la parole à Bill Olivier, CEO de Loxam Benelux et président de BERA. Nous lui posons également quelques questions.

De quelle manière le secteur de la location peut-il jouer un rôle de premier plan dans l’écologisation et l’électrification des parcs de machines ?

Pour les sites où des normes environnementales spécifiques seront imposées, des équipements spécifiques devront être loués, car de nombreuses entreprises n’auront pas encore intégré ces équipements dans leur propre flotte. C’est pourquoi les sociétés de location devraient dès à présent investir dans des machines respectueuses des émissions de CO2. Mais le manque de vision claire au niveau national et régional et l’absence de politique de subvention pour ces investissements (coûteux) sont actuellement des obstacles majeurs au déploiement d’une politique d’achat écologique structurée.

Pourquoi croyez-vous au pouvoir d’une organisation comme BERA ?

Chaque secteur a besoin de visibilité, de représentation pour défendre ses intérêts spécifiques et d’une plateforme de consultation pour les acteurs. BERA est issu du secteur et tire sa force de l’apport et de l’interaction entre les membres et le conseil d’administration.

Comment voyez-vous le secteur de la location dans 5 ans ?

Il aura fortement évolué vers la digitalisation et la gestion des processus, sera beaucoup plus soucieux de l’environnement (machines, assistance à la clientèle), mais il s’agira clairement d’un secteur où le facteur humain (conseil) reste très important.

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ÉCOLOGISATION
J’aime répondre à cette question par une citation de Louis Neefs : « Laissez-nous un arbre et de l’herbe encore verte, le monde doit durer encore une éternité ! » / “Laat ons een boom en wat gras dat nog groen is, de wereld die moet nog een eeuwigheid mee!”

ENTREPRISE DURABLE
Une nécessité absolue, mais aujourd’hui il y a encore souvent un trop grand fossé entre les paroles et les actes !

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
J’ai moi-même écrit toutes les réponses à ces questions, mais les possibilités de l’IA sont si fantastiques et en même temps si effrayantes …

VACANCES IDÉALES
Donnez-moi de la culture combinée à de l’action. Et de préférence avec de l’eau et un vélo à proximité !

Chaque mois, nous laissons l’un des membres du conseil d’administration parler des défis du secteur. Els Van de Velde, Euromat, donne le coup d’envoi de l’entretien.

Quels sont les 3 plus grands défis auxquels le secteur de la location devra faire face dans les 3 prochaines années ?

J’apprécie la BERA parce qu’elle peut conduire à la professionnalisation de notre secteur. Il ne s’agit pas seulement de faire des affaires, mais aussi de veiller aux intérêts de nos membres et de protéger les personnes qui utilisent les machines que nous louons. Le BERA peut jouer un rôle crucial à cet égard.
En outre, BERA peut contribuer à la mise en place d’un service d’assistance téléphonique en cas de fraude. Cela nous permet de nous informer mutuellement et de travailler ensemble contre les clients potentiels qui agissent de manière frauduleuse. La coopération au sein de la BERA peut également s’avérer précieuse pour signaler et combattre les vols.
Un autre aspect qui m’enthousiasme est le rôle potentiel de BERA dans la réduction des charges administratives. Prenons l’exemple de la politique belge en matière de contrôle technique. Il semble parfois y avoir beaucoup de règles qui prennent beaucoup de temps et d’argent sans pour autant améliorer la sécurité.

Pourquoi croyez-vous à la force d’une organisation comme BERA ?

Ce qui rend BERA si précieux, c’est qu’il offre une opportunité de se rencontrer, de partager des expériences et d’apprendre les uns des autres en termes de développement professionnel. C’est une communauté qui peut favoriser la croissance de notre profession.

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ÉCOLOGISATION
BERA abordera sans aucun doute les grands défis à long terme, tels que la numérisation et l’écologisation. En tant que secteur de la location, comment pouvons-nous contribuer à un avenir plus vert et lutter contre le changement climatique sans nuire à notre économie ? Et en termes de numérisation, comment pouvons-nous faciliter l’installation et la gestion des sites/projets de nos clients ?

UNE ENTREPRISE DURABLE
Je suis convaincu que BERA est la clé pour relever ces défis et créer un avenir plus durable pour notre industrie.

VACANCES IDEALES
Mes vacances idéales sont des vacances en famille. Peu importe où et comment, tant que je peux passer du temps avec mon mari et mes enfants.

MA PLUS GRANDE SOURCE D’INSPIRATION
L’inspiration est partout, qu’il s’agisse d’une conversation avec l’un de mes employés ou d’une discussion agréable avec ma famille. En fin de compte, avec un peu de curiosité et d’intérêt, on trouve de l’inspiration partout.

Last month it was revealed that a new rental association had formed in Belgium. Founded by seven rental companies, the vision of the Belgium Equipment Rental Association (BERA) is to become the “leading voice and catalyst for machine rental companies” in the country.

IRN spoke to Bill Olivier, BERA chairman and CEO of Loxam in Belgium and Luxembourg, to discuss BERA’s creation and its goals, and the equipment rental market in Belgium.

The formation of BERA

Despite launching in July, the creation of BERA has been in the making for some time.

Early discussions took place last year between Olivier and Tom van Hooydonck,  Belgian general manager, Boels, who has since taken a step back and assumed a more supportive role.

Following on from that meeting, Olivier approached the European Rental Association (ERA) who offered support with the initiative.

Then, in January this year a meeting was held at ERA’s headquarters where the idea was first pitched to 20 companies.

“The outcome of that meeting was that everybody was positive, everybody wanted it to happen”, says Olivier, who joined Loxam four years ago from Dutch automotive group Van Mossel.

The decision was then made to formally launch the organisation with the help of its seven founding members Key-Tec, Heli, Wim Verhuur, Marchandise, Loxam, Huurland and Hermans Heftrucks, all of which have representatives on the board.

“There have been some initiatives in the past that never worked out in Belgium”, Olivier tells IRN when asked why a rental association in Belgium is needed.

“The needs in Belgium are similar to the needs in other countries. We are confronted with a lot of government decisions, where we know that there are lobby groups who intervene, but for the group of rental companies who are sometimes really concerned, there was no spokesperson for them.”

The association will fill that gap, representing the equipment rental industry, and Olivier says it has started strong in terms of membership.

At the time of writing, 21 companies have signed up as members, most of which signed before its official launch at Matexpo last week.

Moving forward, Olivier says the goal is to reach 40 members operating in equipment rental, before reassessing its goals and potentially moving into other areas of rental. “We have decided as a strategy to limit it to a certain group of companies that fit the definition and then bring added value to them”, he tells IRN.

bera logo

BERA’s leadership

Olivier will, at least for the short-term, be front and centre of all activities, with Pascal Ameloot, co-owner of Belgian company Huurland, assuming the role of secretary and Dennis Renders, manager of forklift dealer Hermans Heftrucks, to serve as treasurer.

Other founding members will have roles in organising working groups and events or carrying out external communication. Olivier describes it as an efficient and manageable structure, one which “has to be driven by the industry.”

On his own involvement, Olivier says the structure could change in the next 12 months as he balances his role with BERA with his duties at Loxam.

Olivier says, “I’m CEO of Loxam Belgium and Luxembourg so I can’t spend half my time managing BERA at the moment, but we have put a lot of energy to get to a professional level quite quickly. I’m in conversations with presidents of other federations in Belgium to see how they manage and organise.

“Everything will depend on the number of members and sponsors. If we have a budget, we will be able to have somebody representing us, and if not, we will be forced to do a bit more ourselves.”

For the time being, his remit will include driving new members and “keeping the pace” when looking to deliver on promises made to existing members, while he will also take up one of a number of working groups that BERA has organised.

Safety and legislation in equipment rental

The first details of future working groups were revealed to both current and potential members at its official launch at Matexpo. 

The first will focus on legislation in Belgium, which Olivier says is a huge cost and operational burden for equipment rental companies; “Technical controls in Belgium are more intensive than in other countries.

“We have subjects such as the obligation about license plates for machines that are on the road. We have CO2 emissions in city centres and problems in where they do not want us to come into city’s with big trucks to deliver machines between certain hours or certain traffic.”

The second working group on safety will cover two areas, site safety and theft prevention.

“On one hand it will cover safety of all the people working in our companies and on the job site. For example, accident prevention, accident plans and what can be done together. A lot of companies talk about that, but can we do something as a sector organisation?

“On the other hand, we are all confronted with theft. Sometimes it’s the same guy who comes to rent a machine with us who pays two months and then he’s gone. He then repeats the same act with our colleagues.

“How can we work on prevention? Not only by putting in track and trace, but also by creating database knowledge about certain habits, certain new procedures that the thieves are using. This is, for all of us, a big loss in our profit and loss, which we want to tackle.”

In the future, Olivier anticipates the association will organise a maximum of four events annually, covering topics such as sustainability, innovation, laws as well as regulations and safety.

Theft and safety will be a focus of one of the working groups organised by BERA. (Photo: Adobe Stock/https://stock.adobe.com/uk/)

Supporting the Belgian rental industry

As part of its vision to become the leading voice for equipment rental in Belgium, the association says it will help “drive excellence, collaboration and value for our members and stakeholders.”

To achieve this, it will also organise social network meetings and share up to date information and data to its members on top of the previously mentioned working groups.

Olivier says that the sharing of data is where communication with external organisations will be crucial. Firstly, he highlights ERA, with which the association will become a member; “Today in Belgium, companies are flooded with information or they get no information.

“We want to get to the middle, and we want to digest part of the information coming in and make it easy to access. And, if ERA needs to do a survey, we can be the intermediate to collect data to get to the right company.”

Meanwhile, BERA will also remain in contact with the Belgian government on subjects impacting its members. Olivier says, “There are a lot of subjects which we are all concerned with and individually we don’t have the weight to make it happen. That’s where we need to join forces through the association.”

Of course, it is still early days for BERA with more to come in the near future, including the finalisation and launch its website, which Olivier expects to happen by the end of September.

And, despite being in its infancy, Olivier says the signs are positive; “It has been seen as a need for the industry. We feel a positive attitude towards the initiative and people wanting to support us.

“We have looked a lot at the Dutch Association, Verhurend Nederland. Some Belgian companies or some companies active in Belgium, they are already partner sponsors over there, so these are the ones which we will also add to our list in Belgium, that’s for sure.”

Begin juli werd de Belgian Equipment Rental Association (BERA) opgericht. De initiatiefnemers zijn een aantal Belgische verhuurbedrijven die de sector een stem willen geven. “Er liggen een paar dossiers op tafel waarvoor we als individuele bedrijven onvoldoende slagkracht hebben”, zegt secretaris Pascal Ameloot.

Het is niet de eerste keer dat er gepoogd wordt om een Belgische beroepsfederatie voor machineverhuurbedrijven op te starten. Deze keer is het wel gelukt op initiatief van Loxam en Boels. “Op Matexpo organiseren we een eerste infovergadering voor alle Belgische verhuurbedrijven, ongeacht of die al lid zijn”, aldus Pascal Ameloot, behalve secretaris van Bera ook ceo van Huurland. De reden dat de neuzen dit keer wel in dezelfde richting staan heeft te maken met het bredere draagvlak binnen de sector en enkele specifieke dossiers waar de sector mee worstelt.

Driemaandelijkse keuring

“De keuring van hoogtewerkers is er zo een. België interpreteert de EU-wetgeving anders dan alle andere lidstaten. In onze buurlanden worden machines jaarlijks door een externe organisatie gekeurd en om de drie maanden onderworpen worden aan een interne controle. De Belgische wetgever eist echter dat er om de drie maanden een externe keurinstantie langskomt. Ook de leverrestricties die we ervaren in onze steden en de zware administratie voor de nummerplaten van onze machines willen we ter sprake brengen.”

“Het is onze ambitie om via lidgelden en sponsoring, van bijvoorbeeld machineproducenten, voldoende budget vrij te maken om professionele mensen te kunnen inschakelen. Die hebben we nodig om de wetgever te benaderen en verandering mogelijk te maken. Omgekeerd willen we voor het eerst ook een Belgische stem laten horen in de Europese federatie. Tot nog toe waren er in ERA alleen maar individuele bedrijven vertegenwoordigd. We zouden liever hebben dat die lid worden van onze federatie, zodat wij dan als Belgische belangenverdediger bij ERA aan de tafel kunnen schuiven. De rapporten over het interessante onderzoek en het lobbywerk dat daar gebeurt, willen we dan weer verspreiden onder onze leden.”

Scherpere beeldvorming

Ook op vlak van hr en marketing liggen er ijzers in het vuur. “De grootste spelers in onze sector hebben maximaal honderd medewerkers op de loonlijst staan en zijn vaak nog familiale bedrijven. Dat speelt in ons nadeel als we mensen willen rekruteren. Potentiële sollicitanten kunnen zich vaak moeilijk voorstellen waar ze zullen terechtkomen. Door onze krachten te bundelen willen we het beeld van waar we voor staan en onze jobs scherper stellen en daar als sector voordeel bij halen.”